oui je me suis perdue en route.. au final on ne retrouve pas son chemin mais on en prend un autre et qui sait
Par Candy, le 16.08.2010
"et si l'amour ce n'était pas cet homme idéal dont l'arrivée se fait désirer depuis (...) toujours, mais plutô
Par Candy, le 16.08.2010
· Il n'y a qu'avec Winnie que je me sente bien, ...
· Dis, est ce que tu t'es déjà...
Date de création : 15.08.2010
Dernière mise à jour :
16.08.2010
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Il était une fois, égarée au beau milieu d'une petite ville de la banlieue parisienne, une jeune provinciale qui se demandait
-affalée sur son lit-
s'il était nécessaire pour elle de courir après le bonheur.
Toutes les histoires de comtes de fées commencent ainsi, Once upon a time...
La mienne ne va pas décrocher la lune, d'une part parce que toute la noblesse dont je suis pourvue je la dois à mon inconditionnelle imagination, et d'autre part parce que je n'ai pas encore trouvé de cordage assez solide et conséquent
-sans parler de bras virils et musclés-
pour envisager ne serait-ce que de l'atteindre d'un bout de fibre de polyester (c'est un cordage contemporain, oui-oui).
Toujours est-il, cette question me taraude et, bien que les idées ne fusent, demeure sans réponse.
Quelqu'un a dit un jour:
"Et si l'Amour ce n'était pas cet Homme Idéal dont l'arrivée se fait désirer depuis
-que l'on sait que les petites filles ne naissent pas dans les roses, ni les petits garçons dans les choux-
toujours, mais plutôt unhomme, auquel on aurait sciemment choisi de laisser une chance pour vivre en amour, dans l'espoir qu'un jour il ne soit question... que d'Amour ?
En admettant ce nouvel adage comme tel, une autre question heurte ma sensibilité
-féminine-
au point que je ne puisse faire abstraction:
"Serai-je seulement capable d'en accepter un à ce titre?"
Combien sommes-nous à envier ces femmes accomodées
-permettez-moi le qualificatif-
qui gravitent ça et là leur bonheur, ne manquant pas de nous renvoyer cet imago de nous-même, créatures éternellement esseulées?
Combien de fois ne nous sommes-nous rêvées au bras d'un galant homme au préalablement aperçu accompagné?
Voici que s'éveille alors une once d'appréhension à la pensée qu'au delà de nos rêveries réside le néant, et la souffrance.
Par quel merveilleux escamotage saurions-nous investir de notre sentiment le plus précieux un tiers être de chaire et de sang? Un homme libre que nous aurions rencontré au détour d'un hasard et dépourvu
-de ce qui nous servirait-
de recommandation?
Pas d'autre présence que la sienne pour nous garantir d'honnêtes intentions. Pas d'indice nous offrant le luxe d'être sure de notre choix.
-Pas à 95, 98 ou 99,9%. Un choix à 100%-
Quand bien même un éventuel Idéal prendrait part à notre existence;
le tout sans parler de notre chronique incapacité à laisser entrer quelqu'un...
-ne serait-ce qu'une confiance amicale, "bénigne"-
-Il n'y a qu'avec Winnie que je me sente bien, et il n'y aura que Mika pour le savoir-
"Et si l'Amour ce n'était pas cet Homme Idéal dont l'arrivée se fait désirer depuis (...) toujours, mais plutôt un homme, auquel on aurait sciemment choisi de laisser une chance pour vivre en amour, dans l'espoir qu'un jour il ne soit question... que d'Amour ?"
Je crois qu'il faut qu'on sorte notre tête de notre conte de fées mais en même temps j'aurais du mal à m'empêcher de rêver!
"(...) notre chronique incapacité à laisser entrer quelqu'un..."
c'est tout à fait ça..
j'aime ce que tu écris et comment tu l'écris un jour tu auras ton livre! (oui parce que d'ici là je t'aurais poussée à le faire!^^) Et tu deviendras célèbre ma Bee!
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